En fait, la conclusion de 8 ans d’aventures, si l’on prend en compte mes premiers brouillons aussitôt commencés, aussitôt abandonnés. Vous imaginez donc comme je me sens… Je me sens bizarre. Je ne réalise pas encore, pour tout vous dire, peut-être parce que j’ai le nez dans la traduction anglaise du premier tome – oui, je le traduis pour que mon cher mari anglais puisse le lire – ou peut-être parce que les histoires, on ne les quitte jamais vraiment. Toujours est-il qu’il est étrange de se trouver là, à taper ces lignes, pendant que des gens lisent ce troisième tome, l’ont même attendu, alors qu’au départ, c’était moi, le mac tout neuf que j’avais acheté pour développer sur Xcode (un projet d’application qui tombera vite à l’eau et me laissera tout le temps pour l’écriture), mon salon, une vidéo de feu de cheminée sur la télé, du thé à la menthe, du pudding au pain, mon chien et des After Eight. Et voilà. Un projet pour occuper les nuits d’hiver, un nouveau loisir, un challenge, un cadeau pour ma plus petite soeur – j’ai écrit cette histoire pour elle.
Au départ, il y avait donc moi et mon envie de raconter quelque chose, de créer un monde à moi et d’en fournir une porte aux autres. Ce monde, j’y ai vécu pendant plus de quatre ans, je l’ai travaillé, modifié, j’y ai vécu des aventures trépidantes avec des personnages qui sont devenus pour moi aussi réels que mes amis. Je crois que cette porte, je ne la refermerais jamais vraiment, je continuerai de rendre visite à Lani et Alexander, à Tom, à Cora, à Socrate, à Aliza et même à Jo. Mais c’est assez émouvant de me dire que ça y est, elle est désormais grande ouverte pour tout le monde, et les paysages que j’ai parcouru, les bâtiments que j’ai construits, vous pouvez désormais tout visiter, et suivre Lani jusqu’au bout. Tout ça continuera de vivre dans le coeur des lecteurs, et plus seulement dans le mien.
Aujourd’hui la toute jeune adolescente à qui était destinée cette trilogie est une belle jeune femme en école d’ingénieur qui conçoit des outils à imprimer en 3D, et je crois bien qu’elle n’a plus trop le temps de lire entre deux exercices de math. Le mac tout neuf n’est plus tout neuf et commence à peiner. Le salon est devenu est un bureau dans ma maison marocaine. La vidéo de feu de cheminée a été remplacée par une vraie cheminée. Le thé à la menthe se fait avec de vraies feuilles de menthe. Le chien garde en permanence trois chats qu’il considère comme son troupeau. Les After Eight sont toujours aussi bon. Le hobby est devenu un métier. Tout a changé, et en même temps, rien n’a changé. J’aime toujours autant inventer des mondes et des gens, m’enfuir de la réalité pour vivre quelques heures dans des univers imaginaires dont je m’efforce de créer les portes. Et ça, c’est à In Real Life que je le dois, à cette première histoire qui m’aura embarquée bien plus loin que je ne l’aurais imaginé et que je peux enfin vous transmettre dans son intégralité.
Comment conclure ce petit billet autrement donc, qu’en vous souhaitant une bonne lecture si vous vous préparez à l’attaquer ? J’espère de tout coeur qu’il vous apportera au moins autant de plaisir qu’à moi et vous offrira de belles heures d’évasion.
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Bonne lecture donc !
Salut Maiwenn ! J’avais découvert Lani et tous les autres personnages avec bonheur dans le tome 1. J’étais un peu frustrée de devoir attendre pour lire la suite alors je m’étais dit que j’attendrais la sortie des deux derniers tomes pour me les procurer en même temps. C’est ce que je vais donc faire sans tarder !
En tous cas, félicitations pour cette belle aventure (et ces belles aventures que tu as imaginées !).